jeudi 11 octobre 2007

Introduction


Tous nos articles sont inspirés du site : http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/tabac_stop.htm
Le tabagisme est responsable de 60 000 morts en France ! L'espérance de vie est réduite en moyenne de 20 ans et se solde par une mort avant 65 ans. Malgré ça, les méfaits du tabac sont généralement minimisés par les victimes de la cigarette…

Les diverses parties du corps touchées par le tabagisme, actif ou passif :

Cerveau

Le risque d'accident vasculaire cérébral lié au tabagisme est proportionnel à la consommation de cigarettes. Le tabagisme multiplie le risque normal par près de deux. Néanmoins, le sevrage est rapidement suivi d'un retour à la normale. Le tabagisme passif en est également la cause.

Plus étonnant, une étude américaine estime que la cigarette pourrait favoriser les déprimes ou les dépressions. Mais on pense généralement que c'est la déprime qui entraîne le tabagisme et non l'inverse. L'hypothèse serait que la nicotine se fixe sur des récepteurs synaptiques dans le cerveau et provoque des modifications du métabolisme au sein du système nerveux central.
Leurs capacités d'apprentissage et de mémoire auraient été réduites. Néanmoins, ce point reste controversé…

Raphaelle et Delphine

Œil


La fumée de cigarette est souvent à l'origine d'irritations, de conjonctivites, de problèmes d'yeux larmoyants, etc. Son rôle est également soupçonné dans la survenue des cataractes et de dégénérescence liée à l'âge. Une étude française nommée POLA2 menée sur 2 196 personnes a montré une augmentation du risque de DMLA chez les personnes qui fumaient depuis plus de 20 ans, confirmant ainsi une atteinte de la rétine.

En France, près de 1,3 million de personnes sont atteintes de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), une affection oculaire particulièrement invalidante, privant celui qui en souffre de sa vision centrale. Elle empêche ainsi de lire, de conduire ou de regarder la télévision. C'est la première cause de cécité chez les personnes âgées de plus de 50 ans.
Delphine et Raphaelle

Bouche, larynx, gorge, œsophage




Les cancers de la bouche sont favorisés par le tabagisme, qu'il s'agisse de la cigarette, de la pipe, du cigare ou même du tabac à chiquer. Selon le nombre de cigarettes, les fumeurs sont deux à six fois plus susceptibles de mourir suite à un des divers cancers de la bouche. Les tumeurs cancéreuses les plus fréquentes dans la bouche se développent sur la langue, sur les gencives ou sur le plancher de la bouche. Le mélange tabac/alcool augmente encore plus les risques de développer ce type de cancers, ainsi que ceux du larynx et de l'œsophage.

Outre le jaunissement des dents et la modification de la voix (attaque des cordes vocales), la cigarette entraîne des maladies des gencives. Enfin, le tabagisme passif augmenterait le risque de caries chez les jeunes enfants. Les chercheurs pensent que la nicotine favoriserait la croissance des bactéries à l'origine des caries… Alors si vous voulez toujours préserver votre capital sourire ainsi que celui de vos chérubins, laissez tomber la cigarette !
Raphaelle et Delphine

Cœur



Le tabagisme est responsable d'une augmentation de la pression artérielle, d'une détérioration des artères et d'une accélération du rythme cardiaque. Après 25 ans de suivi dans 7 pays, 57,7 % des fumeurs de plus de 30 cigarettes sont morts de maladies cardiovasculaires, contre seulement 36,3 % des non-fumeurs. Une autre étude anglaise basée sur 40 ans de suivi conclut que l'excès de mortalité par maladies cardiovasculaires était deux fois plus élevé chez les fumeurs. Le risque d'infarctus du myocarde était multiplié par six pour les femmes fumeuses et par trois pour les hommes. Après un an de sevrage, ce risque est réduit de moitié et redevient équivalent à celui d'un non-fumeur après 5 ans d'abstinence.

Pour les femmes, l'association tabagisme et contraception orale (pilule) augmente de manière significative le risque de maladies cardiovasculaires, artérielles et veineuses.

Delphine et Raphaelle

Poumons




















Le tabac est responsable de 90 % des cancers du poumon, qui reste le plus meurtrier des cancers… Selon les données américaines, 24 % des fumeurs développeront un cancer. Mais tout comme le tabagisme, ce cancer n'est plus l'apanage des hommes. Il est même en passe de devenir le premier cancer féminin, devant celui du sein. Sa fréquence a augmenté de 20 % en cinq ans.

Le tabagisme est également à l'origine de la majorité des bronchites chroniques pneumo-obstructive. Les symptômes de ces affections pulmonaires restent longtemps minimisés par le patient, et handicapent ainsi le pronostic. Cette bronchite est responsable chaque année de 15 000 décès et le cancer du poumon de plus de 27 000… Ne laissez pas partir votre vie en fumée !
Raphaelle et Delphine

Sein

Bien que ce lien ait longtemps été suspecté sans preuve, différentes études semblent enfin relier le cancer du sein et le tabagisme actif et passif. Le risque de cancer du sein est quasi-doublé avant la ménopause pour les fumeuses ou celles exposées au tabagisme passif. Ce risque peut être majoré si elles ont fumé avant 20 ans, 5 ans avant leur première grossesse, ont associé une forte consommation tabagique avec une longue histoire tabagique. Mais, le rôle du tabagisme passif n'a pas pu être prouvé et les ex-fumeuses ne semblaient pas avoir de risque supérieur à celles qui n'avaient jamais fumé. Alors, il n'est jamais trop tard pour bien faire…

Le cancer du sein touche près d'une femme sur onze. Avec près de 42 000 nouveaux cas chaque année, cette maladie est aujourd'hui un véritable fléau.

Delphine et Raphaelle

Pancréas

Selon l'Organisation mondiale de la santé, le tabagisme est jugé responsable de 30 % des cancers du pancréas. Similaires à ceux responsables du cancer de la vessie, des carcinogènes inhalés par le fumeur entrent dans le flux sanguin et atteignent le pancréas via le sang ou la bile, secrétée par le foie pour aider à la digestion. Rappelons que le cancer du pancréas est parmi ceux dont le pronostic est le plus pessimiste, avec moins de 5 % de survie à 5 ans. Plus de 7 000 Français sont morts de ce cancer en l'an 2002.

Raphaelle et Delphine

Grossesse à risque

Le tabagisme actif et passif est associé à un allongement du délai avant une grossesse.

Continuer à fumer pendant la grossesse implique de nombreux risques désormais identifiés par les médecins. Pendant la grossesse, le risque de grossesse extra-utérine, de fausses couches est fortement augmenté. En cas de tabagisme maternel, le risque d'accouchement prématuré est plus important. Les naissances avant terme restent la principale cause de mortalité infantile et de complications neurologiques et de troubles du développement. Une étude américaine a démontré que des mutations génétiques sont causées par le tabagisme. Les mères exposées à la fumée de cigarette de leur conjoint durant la grossesse mettent au monde des nouveau-nés présentant plus fréquemment que les autres une "défaillance" génétique de leurs cellules immunitaires. Ces nourrissons pèsent en moyenne 150 grammes de moins à la naissance.

Après la naissance, plus de 18 % des décès dus au syndrome de mort subite du nourrisson seraient attribuables au tabagisme de la mère. Les bébés des mères fumeuses souffrent plus facilement d'asthme et autres affections respiratoires (rhinopharyngites, pneumonies, bronchites), mais également d'otites, etc.

Delphine et Raphaelle

Ulcère et cancer de l'estomac

L'intégrité de la muqueuse gastrique est le résultat d'un équilibre entre la prolifération et la mort de cellules la composant. La nicotine et ainsi que d'autres éléments de la fumée de cigarette semblent attester d'un rôle dans l'augmentation des sucs gastrique, d'un dommage direct de la muqueuse ou de la réduction de son renouvellement et de son irrigation. Ainsi, l'action du tabagisme rompt cet équilibre. Le tabagisme favorise significativement le développement et la permanence de l'ulcère.

Enfin, le risque de cancer de l'estomac est augmenté par le tabagisme entre 50 % et 100 % selon les études. L'augmentation de ce risque serait plus importante pour les femmes et serait proportionnelle à l'intensité et la durée du tabagisme. Il faudrait attendre 10 ans après le sevrage pour constater une réduction significative de ce risque. Alors n'attendez plus, arrêtez tout de suite !

Raphaelle et Delphine

Appareil urinaire

Le nombre de cas de cancers de la vessie en France augmente. On compte aujourd'hui près de 10 000 nouveaux malades par an. En 1985, cette pathologie était 4,9 fois plus importante chez les membres de la gent masculine, mais en 1991, l'écart n'était plus que de 2,8.

Le grand responsable est une fois de plus le tabac. Il serait à l'origine de la moitié des cancers de la vessie chez l'homme et d'un tiers chez la femme. Le risque de cancer de la vessie est deux à trois fois important chez les fumeurs. Le tabagisme féminin étant en nette progression depuis quelques années, les urologues s'attendent dans les 20 ou 30 ans à voir davantage de femmes dans leur salle d'attente. Selon une étude du Docteur Ronald K. Ross de l'université de Californie du Sud, les femmes seraient même plus exposées que les hommes à consommation équivalente.

Raphaelle et Delphine

Impuissance et infertilité masculine



















Cigarette au bec, le cow-boy américain a longtemps véhiculé à l'écran l'image de la virilité. Mais parmi les nombreux problèmes qu’occasionnent le tabagisme, les troubles sexuels et la baisse de la qualité des spermatozoïdes apparaissent aujourd'hui comme évidents. La cigarette augmente le risque de développer une impuissance sexuelle. En altérant les systèmes cardiovasculaires, nerveux et hormonaux, le tabagisme agit sur tous les tableaux et multiplie par deux le risque de dysfonctionnement érectile. Plus le tabagisme est prolongé et intense, plus les effets sur la santé sexuelle sont notables. Cependant, un arrêt tabagique permet généralement d'améliorer sa capacité érectile.

En France, près de 10 % des hommes souffriraient de troubles érectiles.
Delphine et Raphaelle

Utérus, ovaire

Le risque de cancer du col de l'utérus et des ovaires sont augmentés par la cigarette. Avec plus de 3 500 victimes chaque année, le cancer de l'ovaire est la première cause de décès par cancer gynécologique après le cancer du sein en France. De son côté, le cancer du col de l'utérus est responsable de plus de 1 000 décès par an.

Raphaelle et Delphine

Peau



Tout comme les rayonnements solaires ultraviolets, le tabagisme est connu pour entraîner un vieillissement accéléré de la peau, en particulier au niveau du visage. Selon une récente découverte, le tabac agirait en activant un gène dit MMP-1 responsable de l'altération cutanée : perte de l'élasticité, rides précoces, teint terne, pores dilatés, etc. Pour ne pas perdre l'éclat de votre peau.

Delphine et Raphaelle

Ostéoporose et ménopause

En perturbant le métabolisme ostrogénique (des hormones féminines), le tabagisme peut entraîner la survenue précoce de la ménopause, l'avançant jusqu'à 5 années.

Mais le tabagisme entraîne également une réduction de la densité osseuse caractéristique de l'ostéoporose pouvant favoriser les terribles fractures du col du fémur.. Selon les résultats des chercheurs, pas moins d'une fracture de la hanche sur huit est directement attribuable au tabagisme. Les fumeuses voient leur densité osseuse diminuer plus rapidement après 50 ans. Par rapport aux abstinentes.

Selon le Groupe de recherche et d'information sur l'ostéoporose (GRIO), une femme de 50 ans a un risque de décéder d'une fracture de hanche comparable à celui de mourir d'un cancer du sein. Deux études, l'une suisse et l'autre anglaise ont démontré que la fracture du col du fémur est à l'origine d'une occupation des lits hospitaliers plus importante que celle due aux maladies pulmonaires chroniques, aux accidents vasculaires cérébraux, aux accidents ou aux cancers du sein.

Raphaelle et Delphine

Conclusion




Le tabac causent des dégats graves sur quasiment chaques organes de notre organisme. Des laisions quelques fois mortelles (de plus en plus d'ailleurs...). Même les non-fumeurs sont touchés lorsqu'ils sont exposés par exemple chez eux ou à leurs lieux de travail. On les apellent des fumeurs passifs. De nombreux cas de décès de fumeur passif sont décelés chaques années.
Ne faites pas subir votre tabagisme au autres...
Delphine et Raphaelle